Damien Leblais: le fils « spirituel » de Francis Bugaret

Damien Leblais, le fils « spirituel » de Francis BugaretDamien Leblais

Dans le petit monde renno-rennais du vin, Francis Bugaret était une star. Sommelier-conseil après avoir été enseignant, entre autres à Ker-Lann, il a continué à transmettre sa passion dans de nombreux clubs d’œnologie de la Métropole. Pour certains, comme pour l’AOC, il fut même leur intervenant dès leur création. Parti en retraite en 2012, son réseau n’a pas pour autant disparu. Damien Leblais, nouvel intervenant à l’AOC, est en quelque sorte son fils spirituel.

Tout commence en 1999. Passionné de gastronomie, Damien Leblais rêve de travailler dans la restauration comme certains membres de sa famille. Ses parents n’y sont pas favorables. « Mais je suis têtu. J’ai d’abord passé un BEP puis un bac pro hôtellerie-restauration avant de faire une formation complémentaire de sommelier à Ker Lann ». À 20 ans, les diplômes en poche, il enchaîne avec le lancement de la franchise Taï Shogun à Nantes puis par le restaurant rennais l’Ile du mets. Après une pause de six mois à Pézenas, pour travailler dans les vignobles, il est de retour à Rennes. Responsable de salle à Léon le Cochon puis aux Comptoirs des halles, il s’occupe de la carte des vins des trois établissements possédés, à l’époque, par son patron. « J’adorais mon travail mais je rêvais de monter ma cave. » Pas simple avec la frilosité des banques. Heureusement il croise Francis Bugaret, en avril 2012, sur un salon professionnel. « Il m’a ouvert son énorme carnet d’adresses. Grâce à lui j’ai pu prendre contact avec les clubs dans lequel il intervenait. J’ai rencontré René-Jean Carrillo, le président de l’AOC, et débuté mon premier cours à Chartres en Avril 2012. J’interviens dans 5 autres clubs. C’est vraiment passionnant ».

En parallèle, les cours lui laissant du temps, il a lancé un nouveau concept dans le même esprit que celui développé par Tupperware : la vente de vins lors d’une séance découverte d’œnologie chez les particuliers ou en entreprises. Sa franchise s’appelle Supperwine avec deux P puisque traduisible par « dîner au vin ». Huit personnes ont rejoint son équipe. « Il s’agit d’un revenu et d’une expérience supplémentaires. Pour en faire partie il faut être amateur de vins. Le diplôme n’est pas obligatoire. Certains de mes conseillers sont issus des associations d’œnologie ».

 

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